
« Dans l’affaire Arzoo, le juge a ordonné aujourd’hui que la fille soit récupérée par la police et les agences compétentes et transférée dans un refuge. Prochaine audience fixée jeudi matin. Mon avocat a informé le tribunal qu’un intervenant sera déposé en mon nom. »
Avançons-nous vers un heureux dénouement dans le cas de la jeune Arzoo, adolescente pakistanaise de 13 ans, kidnappée, convertie et mariée de force à son ravisseur musulman Ali Azhar ? C’est en tous cas l’espoir que fait naître, lundi, Shireen Mazari, ministre des Droits de l’homme au Pakistan, après que la justice du pays ait pourtant validé son mariage et demandé à la police de cesser d’importuner le couple.
Sur son compte Twitter, la ministre des Droits de l’homme a expliqué que la Haute Cour du SIndh avait exigé qu’Arzoo soit « récupérée par la police » et « transférée dans un refuge ».
On the Arzoo case, today judge has ordered the girl be recovered by police & relevant agencies & be shifted to a shelter home. next hearing fixed for Thursday morning. My lawyer has informed court that an intervener will be filed on my behalf.
— Shireen Mazari (@ShireenMazari1) November 2, 2020
« Dans l’affaire Arzoo, le juge a ordonné aujourd’hui que la fille soit récupérée par la police et les agences compétentes et transférée dans un refuge. Prochaine audience fixée jeudi matin. Mon avocat a informé le tribunal qu’un intervenant sera déposé en mon nom. »
Ce nouveau cas de mariage forcé d’une jeune fille issue d’une minorité religieuse soulève un vaste élan de contestations dans le pays, de la part des chrétiens et des hindous comme de certains musulmans.
M.C.